Ah, les charmes de la Polynesie.....

Ia Orana,

Deja un mois au pays du fenua a profiter d'une vie tres nonchalante et des merveilles de la polynesie. Oscillant entre les beautes terrestres et sous-marines, toutes les iles de la Societe sont bien differentes. Huahine la sauvage ou l'on s'y sent si bien. Bora-Bora, tres touristique (voir trop) mais qu'est-ce que c'est beau! Et Maupiti un concentre de culture tahitienne en quelques kilometres et pas un seul grand hotel, unique lagon ou l'on peut nager sans bouteille avec les raies mantas.

Toute la faune tropical habituelle est la : poisson papillon, chirurgien, perroquets, poisson trompettes, murenes, tortues et tout ceux que j'oublie. Egalement les napoleons, les requins citrons, pointe noire, gris, pointe blanche, soyeux et les raies mantas, leopards, pastenague. Il ne manque plus que les requins-marteaux et les baleines a bosses (c'est dommage, ce n'est pas la saison).

Cote corail, le plus epoustouflant est a Tubuai dans l'archipel des Australes. Des petales de roses geantes sont presentes a perte de vue et abritent des poisson-lions et meroux tout aussi gigantesques. Ici, il n'y a ni rechauffement ni Acanthaster, cette maudite etoile de mer qui devaste les recifs de corail. Atmosphere magique garantie. Les Australes sont tres peu visitees par les touristes mais essentiellement par les residents metropolitains de Papeete. C'est ce qui en fait son attrait. Ici, la simplicite de la vie et la gentillesse des habitants n'a pas subi les attaques d'un developpement trop rapide ou d'un tourisme trop depensier.

La perle revient aux Tuamotus, LA references des plongeurs en Polynesie. Je n'y ai vu que Fakarava et ses deux passes sud et nord. Je n'avais jamais vu autant de requins que dans la passe sud. Les habitués disent qu'il y en a moins que d'habitude, moi j'ai ete imperssione. Imaginez 8 plongeurs en ligne se laissant deriver vers un mur d'une centaine de requins. Plus on regarde a l'arriere plan et plus il en apparait!!! Les requins reculent jusqu'a la limite de leur territoire avant de commencer a etre un peu trop nerveux. Et, la dame nature a vraiment bien fait les choses et nous a gratifié d'une grotte permettant aux plongeurs de s'y refugier afin de laisser passer la pack de requins. Il n'y a alors plus qu'a terminer la derivante acompagnes d'un majestueux Napoleon. La cerise sur le gateau, c'est sans doute l'heure et demi de Zodiac sur un lagon un peu forme pour rentrer. Autant a l'aller, ca la ramenait pas mal sur le bateau, autant au retour, tout le monde etait plutot calme....

Quand a la passe nord, c'est un ballet tournant de requins qui nous a accompagnes au bord du grand bleu, tellement attirant mais si dangereux avant de laisser la place aux majestueux dauphins. Et pour finir, une derivante assez rapide au mileu de coraux tout aussi preserve qu'aux Australes.

Fakarava, ou je retrouve egalement Babette et Cyril, un couple de campeurs rencontrés a Maupiti. Il faut savoir que la communaute des campeurs, routards ou autres backpackers est plutot petite en Polynesie et que l'on se croise tous en permanence. J'y apprends qu'ici ces mots : campeurs, routards ou backpackers ont une connotation pejorative. On y prefere les touristes qui depensent notre budget mensuel (et meme bien plus) en moins d'une semaine.... C'est bien dommage car le climat et la nonchalance des tahitiens font de la Polynesie une destination reve pour Mochileros (ceux au sac a dos). Egalement les cocos, bananes, avocats, pamplemouses, mangues et autres cadeaux de la nature facilitent grandement la vie ici.

Pour finir le sejour aux Tuamotus en beaute, je ressens une grosse fievre et de bonnes courbatures la veille du retour a Santiago. Ca ressemble fortement a une dengue. Je vous passe les details entre les urgences de Papeete et le laboratoire medical. Dengue ou infection virale, j'ai gagne une semaine de plus a Papeetee au fond de mon lit. Mon etat semble s'etre largement ameliore et je rentre donc sur Santiago dimanche soir. Au passage, un grand MERCI a Sylvie et Emmanuel qui m'ont herberge durant ces quelques jours. 

Apres l'ivresse des profondeurs, place donc a l'adrenaline des hauts sommets et peut etre a un peu de mal de crane (mais pas trop).

Fredo 

Comments

[Stéphane]

Ici on entend parler de Grippe Porcine au mexique, qui peut s'étendre à l'amérique nord et sud... et qui se transmet à l'homme !!!

Essayez d'éviter les porcs (et les mexicains, mais vous ne devez pas monter si haut).

Bon voyage.
Stéphane.